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Miss Pélisse
28 novembre 2007

Con... fessée

Depuis toujours, elle allait à confesse.
Depuis toujours, avec le même prêtre qui l'avait vu grandir. Qui l'avait vu s'arrondir. Troquer ses couettes et ses lunettes roses contre des pinces de femme et du mascara. Échanger jupes à carreaux et ballerines contre des jupes trop courtes et des bottes interminables. Abandonner cols roulés pour des décolletés inconvenants.
Depuis toujours elle se confiait à lui. Ses parents lui avait appris à tout dire, même le plus intime, pour que Dieu la pardonne de tous ses pêchers.
Depuis toujours, et à chacune de ses bêtises, elle se glissait, l'air malicieux, dans le confessionnal pour lui avouer, ce qu'elle avait fait, délibérément -il en était désormais persuadé- juste pour le plaisir de le lui raconter...

Comment elle oubliait de mettre sa petite culotte et soulevait sa jupe devant ses camarades de classe. Comment elle tripotait les sexes tout neufs des collégiens. Comment elle se frottait contre des inconnus dans les bals. Comment elle avait sucé goulûment un tel dans le garage de son père. Comment elle avait satisfait son attirance pour la petite amie de son frère. Comment elle aimait qu'on la prenne, comme un homme, sans ménagement... Elle ne lui épargnait aucun détails.

Elle était revenue, année après année, toujours plus coquine, toujours plus mutine, inventant chaque fois des histoires plus provocantes. Il l'avait patiemment, écouter, désapprouver, réprimander, pardonner.
Et chaque semaine, il l'attendait. Il espérait sa venue, petite étincelle de perversion dans son monde platonique. Elle le titillait. Elle le tourmentait. Elle mettait le feu dans son corps. Il luttait, de toutes ses forces. Épreuve supplémentaire que Dieu lui infligeait.

Mais aujourd'hui, s'en était trop ! Cette histoire de prise multiple ! Comment pouvait-elle ainsi s'amuser à le torturer ? Ce jeu devait cessé. Il fallait qu'elle comprenne. Une sévère correction s'imposait.
Le prêtre, excédé, sortit d'un bond de son compartiment. Attrapa la pécheresse par le bras. D'un coup sec l'expulsa de l'isoloir. Et, calant son pied sur un des bancs de l'église, il la souleva, la plaqua sur son genoux, releva sa jupe et, du plat de la main, la fessa longuement. Son exaspération pointait sous sa soutane, à mesure que les petits cris de joie de la confessée résonnaient dans ce lieu sacré.
Tout au fond d'elle une petite voix enjouée montait : « Tu en as mis du temps pour oser me satisfaire ! »

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Commentaires
M
@ François > Mais ne me tentez pas ainsi Monsieur !
F
Priez, ma fille, priez beaucoup de peur que le Malin ne s'insinue en vous et ne s'y répande comme en territoire conquis.
P
Jolie petite histoire de fessées ;-)).
C
de plus en plus de lectrices... je vais être jalouse... ;-)) Vous me gardez une place quand même ?
F
Hmmm j'aime ces petites coquineries, vraiment très excitant !<br /> Merci pour ce bon moment... ;-)<br /> <br /> Bisouxxx<br /> Fleur du Mâle
Miss Pélisse
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