Le repos du guerrier
20h15, le téléphone sonne. Nue, les cheveux collés par la sueur, le corps encore moite de nos récents harassants ébats, je me lève et décroche. Un collègue de mon Rodolphe demande :
- Bonsoir Pélisse, il est là Rodolphe ?
- Euh... oui.
- Je peux lui parler ?
- Euh... non.
- Ah ? Il est occupé ?
- Euh... Il dort.
- À cette heure-ci ???
- Ben oui... Disons que, en rentrant du boulot, il a sauvagement fait de moi ce qu'il a voulu et là, il récupère.
- Ah...
Je ne sais ce que le collègue a imaginé de ma personnalité, mais le lendemain, en rentrant du bureau, Rodolphe a évoqué l'appel de la veille :
- Grégory a cherché à me joindre hier ?
- Ah ! Oui ! J'ai complètement oublié de te le dire.
- Il t'a trouvée très sympathique. Il aimerait bien faire ta connaissance...