Cerises
J'avais choisi les plus belles, grosses, bien mûres, presque noires. Celles qu'il préfère.
Lorsqu'il poussa la porte, je me tenais, nue, offerte, le plat sur le ventre.
Il posa le plat sur le drap, prit un à un les fruits ronds et froids, les déposa délicatement sur ma peau brûlante d'impatience. Je fermais les yeux pour mieux apprécier le contact et attendre la surprise de l'impact. Quelques uns roulèrent et tombèrent. Leurs petites glissades m'enchantèrent. Une fois mon corps parsemé de ces gros confettis, il entreprit de les croquer. Le jus gicla sur mes seins, mon nombril et mon ventre. Il poussa le vice jusqu'à en laisser couler quelques gouttes dans mon intimité. Il me lécha entièrement et ponctua la plupart de ses coups de langues de commentaires culinaires. Ma peau sucrée-cerise émaillait son regard d'étincelles. Il dégusta ensuite mon fruit palpitant au goût inattendu.
Le repas ne faisait que commencer...